Saint-Lizier. Une redécouverte des œuvres des frères Pedoya

Pour lancer sa nouvelle saison, l’association Patrimoine en Couserans a proposé dimanche dernier un parcours pour redécouvrir les œuvres des frères François et Jean-Antoine Pedoya, peintres italiens, venus au XIXe siècle dans la commune.

La visite a commencé à la chapelle Hôtel-Dieu, exceptionnellement ouverte ce jour-là.

Passé l’émerveillement, les participants venus suivre cette journée de commémoration consacrée à l’œuvre des deux artistes, ont pu découvrir toute une histoire symbolique, peinte par les artistes. Guidés par Nicole Latgé, chercheuse à l’université Jean-Jaurès, les visiteurs ont pu accéder aux secrets de leur iconographie. Cette dernière fait référence toujours à un évangile. Très pieux, les frères Pédoya utilisaient des symboles que seule une deuxième lecture, conduite par l’universitaire, un rendu accessible à tous. Une ancre, symbolisant la force et la stabilité de l’église, un doigt levé, ou encore un angelot tourné vers le spectateur, tout un langage-image fut dévoilé.

Le même décodage fut proposé par Nicole Latgé, dans l’église de Rimont, où le public venu nombreux s’est passionné en redécouvrant, grâce à cette nouvelle lecture, les cinq tableaux présents dans l’édifice religieux.

Ce parcours sur les traces des œuvres des frères artistes Pedoya s’est terminé à Montseron par la découverte de la plaque commémorative sur les murs de la maison acquise par la famille Pedoya, dont quelques membres essuyèrent une larme. Autour de la propriétaire actuelle, Mme Soula, de ses enfants et petits-enfants, des maires de Rimont, de Castelnau-Durban et de Marie-Christine Denat-Pince, conseillère municipale saint-gironnaise en charge de la culture, de nombreux représentants d Les associations prenant soin des églises et décors des Pedoya, avaient tenu à être présentes…

Un cocktail à clôturé cette journée émouvante et instructive au cours de laquelle Josette Chemery, arrière-petite-fille de Jean Antoine Pedoya, un exposé des panneaux retraçant l’œuvre de ses aïeuls.